Le Président Tshisekedi, les pressions des miniers et le peuple d’abord!

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Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo (alias Fatshi), le président du plus vieux parti politique de l’opposition dans son pays, est officiellement le 5è Président de la République et Chef de l’Etat de la République démocratique du Congo depuis sa prestation de serment le 24 janvier 2018 devant la Haute Cour du pays en présence de la population comme témoin.

C’est ce nationaliste, fils d’un autre nationaliste feu Etienne Tshisekedi wa Mulumba, qui dirige désormais le pays le plus dit scandale géologique mondial et le coffre-mondial du cobalt.

Soucieux du développement de son pays, de la justice distributive des recettes minières entre les investisseurs privés qui se réservent la part du lion depuis des années dans des joint-ventures aux bilans manipulés pour être toujours négatifs et la population qui ne vit que de la poussière, pollution et bénéficie des trous, il a noté dans son discours d’investiture la volonté de travailler avec tous les miniers intéresser par les riches et facilement exploitables gisements du pays comme des conquérants prédateurs voulant dicter leur loi et des investisseurs à venir très attirés par les opportunités que le pays offre.

De son prédécesseur et nationaliste Joseph Kabila que les miniers haïssent parce qu’il le connaît par cœur et a voulu rectifier les choses en promulguant le Code minier revu par le législateur, suite aux propositions faites par la tripartite (gouvernement, miniers et Ongs congolaises du secteur des ressources naturelles, après six ans de résistance des miniers (principalement des occidentaux) qui ont transformé la RDC en leur ‘’colonie des ressources minérales’’ autant ‘années après l’indépendance, l’actuel Président de la République hérite la haine contre le fils de Mzee, les appétits gloutons aux élans coloniaux de certaines multinationales dont les exigences sont contredites par l’engouement de nouveaux investisseurs qui ont déjà signé des contrats de partenariat avec la Gécamines pour le ‘’partage de la production’’ (nouveau système qu’a imposé Albert Yuma après avoir découvert les magouilles financières ans la gestion des partenariats) et selon les nouvelles conditions du Code revu, dont la fiscalité, que refusent les nouveaux colons économiques de la RDC.

En démocrate réaliste, le Président Fatshi va davantage assainir le climat des affaires, comme le proposent la société civile congolaise, et sécuriser tous les investisseurs miniers qui choisissent la RDC comme destination de prédilection.

En patriote bien informé de ce qui se passe au monde, le Chef de l’Etat va aussi veiller que les immenses ressources minérales profitent d’abord au pays comme il en est en Indonésie, Chine, Russie, Etats-Unis d’Amérique, Canada, Tanzanie, Ethiopie, Ghana, Zimbabwe, Botswana, Zimbabwe, République d’Afrique du Sud qui ont corriger les erreurs du passé grâce à leurs législations minières.

A ceux qui résistent et veulent déstabiliser le pays en poussant pour une guerre soutenue par des multinationales afin d’obtenir la révision de l’actuel Code minier, revenir à celui de Sun-City imposé par la Banque Mondiale et les multinationales en 2002 au nom de la paix e l’unité du territoire national, l’Ingénieur Jean-Luc Kahamba, DGA de Commus, leur rappellent que le groupe chinois Zijin exploite les minerais de cuivre d’une teneur de 0,2% partout en Chine alors qu’à Kolwezi elle a des minerais de 3,6%. Ca influence le coût de production.

S’il peut prêter une oreille attentive à Dr Mark Bristow de Barrick Gold (cet africain blanc qui a développé une mine d’or dans le Haut-Uele sans utiliser les infrastructures de la Sokimo) qui investit dans le sous-sol congolais pour lui donner de la vraie valeur ajoutée dont les dividendes sont partagées avec l’Etat et les communautés locales, il doit se méfier du patron de Glencore Ivan Glasenberg (un autre africain mais dont le cœur est plus occidental) et de l’américain Robert Friedland de Ivanhoe dont leurs continuelles pressions sur les différents gouvernements congolais se sont soldées plus par l’enrichissement de leurs groupes grâce aux spéculations sur des gisements miniers congolais en bourses sans créer la richesse en développement régulièrement des mines au pays.

Et tous ses conseillers doivent lui rappeler que la Société Civile du secteur des ressources naturelles est un acteur incontournable dans la bonne gouvernance de l’industrie extractive nationale depuis la révisitation des contrats miniers jusqu’à la mise en application du code minier revu avec un retard de douze ans, pendant lesquels certaines multinationales se sont bien servies en pillant sauvagement les riches gisements du pays.

Le Chef de l’Etat est obligé de protéger les intérêts des populations en s’entourant des nationalistes qui maîtrisent ce secteur et les réalités du pays, et non des fidèles de la diaspora facilement manipulables par des lobbies miniers dont l’ingérence dans le processus électoral en faveur du candidat d’une plateforme politique est une alerte sur leurs mauvaises intentions et complot contre la République Démocratique du Congo.

Par Franck Fwamba

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