Contribuer au renforcement des capacités de différents acteurs( journalistes, membres de la société et agents de l’Etat Congolais) impliqués dans la lutte contre la corruption et Élaborer un plan provincial d’alerte dans le secteur des mines tel est l’objectif poursuivi par le centre de Défenses des Droits de l’Homme et Démocratie pendant l’atelier de sensibilisation des organisations de la société civile et autorités provinciales ce mardi 19 décembre 2023 au centre culturel Arupé situé sur l’avenue Kilela Balanda dans la commune de Lubumbashi .
Trois jours durant, soit du 19 au 21 décembre, ces responsables de différentes structures vont échanger sur les techniques et stratégies pouvant leur permettre d’éradiquer le phénomène et Pratiques de corruption dans la vie professionnelle au Katanga, relever les causes et méfaits dans la société.
Pour cette première journée, sous la modération du Coordonateur du Centre de Défense des Droits de l’Homme, Christian Alubati, Celui-ci a tout abord loué la qualité des participants avant de les inviter à faire preuve d’une bonne participation au débat dont les sujets sont d’actualité et intéressant les communautés vivant dans la région du KATANGA d’autant plus que ladite formation va se poursuivre aussi dans la province du Lwalaba a t il renchérit.
C’ est justement dans cette même logique que le conférencier du jour en la personne de maître Boniface Umpula a exposé sur les pratiques de corruption, les enjeux, le cadre légal pour chuter par les conseils afin de mettre fin à la corruption dans la province et surtout dans les mines.
Ainsi, pour Boniface Umpula, il existe des mécanismes de lutte contre la corruption tels que la constitution, les textes de loi , les articles du code minier(art 7,296,311) d’une part et d’autre part par les institutions notamment l’institution générale des finances, la cours des comptes, coscep, les cours et tribunaux dont les structures peuvent s’en servir pour une lutte efficace impliquant tout congolais.
Par la suite, il a soumis de cas d’exercices aux participants repartis dans les groupes afin de bien détecter les multiples cas de corruption et de s’ approprier tout en dénonçant les pratiques de traffic d’ influence, la remise de pot de vin et pas de porte, les per diems etc.
Pour clore cette première journée, l’orateur du jour a chuté par expliquer ce qu’est une chaîne de valeur pour une entreprise donnée et c’ est sur base d’exercices remis aux participants que s’est clôturée cette première journée de l’atelier organisé avec l’appui technique et financier de la coopération allemande GIZ.
Par Blandyne Mutombo et Jeef KAZADI
